Défi 38/52 : Espacer l’apprentissage

Nous savons maintenant qu’espacer ses séances de travail va permettre de développer ses capacités de restitution de l’apprentissage. C’est ce que fait ma fille qui apprend l’espagnol avec Mosalingua. Il est prouvé qu’on retient davantage en apprenant en plusieurs fois que d’un seul coup.
Voici un petit QCM à faire avant de lire l’article de façon trés intentionnelle.

Loi de l’apprentissage

Adolphe Jost, psychologue Autrichien, a établi une loi qui dit que plus le temps de révision est éloigné du temps d’apprentissage, plus la mémoire est augmentée. Ça fonctionne dés quelques minutes de pause. On apprend, on fait une pause,on réapprend, on fait une pause, cela augmente le système de mémorisation.
Un homme a mis au point un algorithme pour déterminer l’espacement idéal des révisions.
– On apprend quelque chose.
– Le lendemain on le revoit, puis
– Une semaine plus tard, puis
– Un mois plus tard.
C’est exactement le temps nécessaire pour maintenir sa capacité de restitution avec un minimum de sessions.

Cet algorithme va donner naissance à un logiciel qui s’appelle « super mémo ».

Comment fonctionne l’apprentissage ?

Comment expliquer que des pauses si longues facilitent l’apprentissage ?
Parce que la perte d’attention liée à la répétition est évitée. C’est une perte d’attention qui n’enrichi pas le système. A contrario, lorsqu’on est focus , puis on fait une pause, notre attention s’améliore.
Mais également parce que la session suivante agit comme un stimulus pour la capacité de restitution. On s’entraîne à restituer les choses.
On sait également qu’espacer les sessions dans le temps va augmenter le nombre d’éléments que l’on va associer.
Un conseil, lorsque vous faites un travail de révisions, faites le dans d’autres endroits. Cela augmente le stimulus et vous apprend à restituer dans des endroits différents.
Si vous apprenez tout le temps au même endroit, lorsque vous allez ailleurs ça ne fonctionne plus.
Reprendre une leçon longtemps après va permettre d’identifier les notions non comprises et de focaliser son attention sur elles. Vous allez augmenter votre attention et développer une mémoire sélective .

Les tests l’apprentissage

Faire des tests est très intéressant car ils ont quelque chose de ludique. Cela permet la sélection de ce qu’il vous manque.
Il est prétendu qu’il faut travailler deux tiers d’une leçon pour en retenir un tiers. Faire un test 5 mn après la mémorisation augmente de 50% le taux de réussite à l’examen final.
Si la lecture est le moyen d’apprentissage premier le plus efficace à court terme, le test est le plus efficace à long terme. Un test doit rester un outil d’apprentissage et l’examen est un contrôle des acquis de connaissances. C’est ainsi que j’ai appris les bases de la PNL.
Le pré-test met en avant les points clés du cours. Ensuite il faudra rechercher dans la mémoire pour les fixer. Si on se fait un test style QCM avant d’apprendre une leçon, même si on n’a aucune idée de la réponse, on se mettra en condition d’en trouver une plausible, ce qui permettra d’ouvrir notre attention, notre focus, dés le début de la leçon. Elisabeth Burke a prouvé que se soumettre à un test à blanc,augmente l’écoute du texte de 10% par rapport à un seule écoute . Le texte semble plus intéressant, l’exercice est ludique, dynamique, créatif.

Le test va créer de nouvelles connexions neuronales nous faire fabriquer de la myéline.

Les étapes de l’apprentissage

Mais d’où viennent nos idées ? Jusqu’à présent, la science n’a pas pu répondre à cette question. Pourtant, nous connaissons tous cette notion d’évidence, de clairvoyance, quand on trouve la solution à un problème. Graham Wallas sociologue Britanique, a formulé 4 étapes de résolution d’un problème technique ou créatif.
1- La préparation. L’étude du sujet jusqu’à l’apparition du problème.
2- L’incubation. C’est la pause durant laquelle le problème est traité inconsciemment.
3- L’illumination. C’est le moment où la solution va apparaître consciemment.
4- Vérification. On vérifie si l’idée est bonne.

L’incubation est la phase la plus importante car c’est là que votre cerveau travaille le plus. Les chercheurs Britaniques on déterminés 3 types de pauses.
La pause relaxante, faire une sieste par exemple.
La pause passivement active, comme regarder la télé, écouter de la musique.
La pause active, où je m’engage dans une autre activité complètement différente.
Ces 3 pauses sont bonnes. A vous de trouver celle qui vous correspondra le mieux sur le moment.

L’intéret des interruptions

Une des premières femmes psychologues, Bluma Zerganik, au début du 20ème siècle, découvre que ses sujets, lorsqu’ils sont interrompus dans une tâche, gardent en but son achèvement même si elle n’est pas importante en soi.
Il a été aussi mis en évidence le fonctionnement du système réticulé activateur, qui est mis en route dés lors qu’une idée à trouver est en tête. Même quand on n’est pas concentré sur un sujet , il continuer d’occuper votre cerveau !

Mise en oeuvre

Maintenant, notez les 5 choses qui sont importantes à apprendre pour vous. Réfléchissez sur comment espacer les schémas de mémorisation. Vous Pouvez maintenant partager en commentaire les réponses qui vous viennent suite au QCMdu début d’article ^^