

Le savoir reste un concept théorique tant qu’il n’est pas exploité. Nous allons voir comment donner plus de coffre à votre cerveau au travers de quelques concepts. Vous disposez de ressources exceptionnelles et parfois inattendues. Nous allons apprendre à maîtriser et développer un peu plus cet organe qu’est le cerveau. Le génie est à la porté de tous !
Différentes parties du cerveau et le savoir
Le principe est de toujours découvrir des capacités que vous n’avez pas encore utilisées. La neuro-performance est la capacité d’optimiser l’usage fait de votre cerveau. Si on a été nombreux à rêver d’être premier de la classe, sachez qu’on en est tous capables.
Tout est question de neuro-performance.
Bien qu’on ait pas tous un cerveau aux capacités équivalentes, on en fait tous un usage partiel, et développons nos compétences de façon tout à fait unique, singulière, propre à chacun.
Certains vont calculer des racines cubiques plus vite qu’un ordinateur, d’autres auront une grande facilité à apprendre une langue étrangère.
Pourquoi ?
Dans certaines discipline, des zones du cerveau sont très stimulées. si elles sont utilisées fréquemment, la personne développera des compétences pointues dans cette discipline. D’autres zones et compétences vont rester en sommeil.
Les personnes faisant appel à des zones cérébrales identiques ou très proches, auront des facilités à développer des compétences.
L’entrainement et le travail va accroître ces zones et développer d’autres compétences.
Devenir un génie est donc accessible et demande d’accepter les frustrations qui vont avec.


Savoir utiliser ses capacités cérébrales
Paradoxalement,bien que la neuro performance semble être une solution pour développer plein de nouvelles compétences, il semble que pour la société dans laquelle nous évoluons aujourd’hui, et notamment sur le plan scolaire, ce soit un vrai frein au développement de nos capacités.
Pourquoi ?
Parce que le système actuel admet le quotient intellectuel comme la valeur de référence pour quantifier l’intelligence et va définir également la structure ce cette intelligence. (intelligence mathématiquo-logique)
C’est un indicateur standard mais il n’est pas toujours pertinent.
On retrouve le même problème que pour l’indice de masse corporelle. Il ne prend pas en compte la densité osseuse et la masse musculaire. Hors on peut avoir un poids plein de muscle, ou plein de graisse. C’est le cas de la plupart des bodybuildeurs.
En intelligence, c’est le même procédé tronqué.
Les apprentissages scolaires tendent à suivre exactement la même chose. On va enseigner à tous les élèves exactement de la même manière.
Hors, si on prend en compte les dernières découvertes de neuro science, on s’aperçoit que chaque individu utilise son cerveau de manière différente. Les leviers de compréhension et d’apprentissages sont propres à chacun alors que le canal d’enseignement, lui, est identique.
C’est pareil pour le cerveau. Dés lors qu’une grande masse de travail et concentration se présente, la capacité de jugement et la vigilance vont baisser.
Un cerveau, même puissant, n’est pas infaillible. Mais il n’en reste pas moins un remarquable outil au quotidien.
Pouvoir monétaire du savoir
Maintenant ce que vous devez savoir, c’est que le cerveau transforme l’information en « savoir » et cette transformation, aujourd’hui, a une valeur monétaire.
SAns le savoir, l’homme vient au monde avec un pouvoir d’achat incroyable. Et bien qu’il ne s’agisse pas au départ d’un capital monétaire et financier, le cerveau est la première monnaie d’échange de l’homme aujourd’hui.
Pourquoi je vous dis cela ?
Regardez la connaissance et le savoir, aujourd’hui. C’est un vrai marché ! On investi dans des programmes en lignes de toutes sortes.
L’information c’est du pouvoir
Il s’agit maintenant de distinguer l’information et le savoir.
L’information est un fait donné à un instant « T ». Il n’a de valeur et d’impact QUE sur un moment donné.
Le savoir, c’est une acquisition pérenne. Il peut être utilisé et reproduit, peut importe le moment.
L’information peut créer du savoir. Ce savoir pourra être exploité et monnayé.
Imaginons que vous vouliez apprendre à parler en public. Vous allez chercher un tas d’informations auprès d’experts. Ces informations, vous allez les digérer et en faire une synthèse en disant, « j’ai remarqué que les experts avaient tous 5 points communs » par exemple. Vous avez développé un savoir. Et il est monnayable.
Cette notion est très importante !
Il s’agit là de la première monnaie d’échange des hommes. Le SAVOIR.
L’apprentissage du savoir
La curiosité et l’émerveillement sont de vrais moteurs pour l’apprentissage et le développement de ses compétences. Pour cette raison, restez toujours émerveillés.
Maintenant qu’avons-nous ?
Nous avons des outils technologiques qui vont permettre d’adapter l’enseignement pour le rendre plus pertinent.
Si on regarde au début du siècle, les enfants voyaient dans l’école un moyen d’échapper aux travaux agricoles et aux lourdes tâches demandées à la maison. Maintenant ils y vont à reculons. L’école avait pour vocation de former l’individu au monde. Il leur était enseigné l’histoire, le savoir ancestral, et tout ce qui devait être transmis et utilisé par tous.
Trop d’info tue l’info
Entourés aujourd’hui par toute sorte de canons d’information, nous sommes, sans vouloir, complètement asservis, parfois victimes des informations et des savoirs qui sont véhiculés par ce biais.
Si on regarde l’élève d’aujourd’hui, il n’est plus le centre de toutes les attentions, mais simplement victime et spectateur d’un programme scolaire imposé. Il doit tout apprendre, tout connaitre, sous peine d’être montré du doigt. S’il traîne, il développera des lacunes et les gardera toute sa vie et cela va déjà orienter des voies qui peut-être ne sont pas bonnes pour lui.
Combien de personnes auraient réussi en ayant un bon professeur en math, mais on été orienté en littéraire parce que leurs profs étaient des brèles en pédagogie ? Ou le programme n’étant pas adapté à l’enfant ?
L’élève n’est pas félicité pour ce qu’il apprend et retient. Mais il sera toujours jugé pour ce qu’il ne sera pas parvenu à assimiler.
Travail synonyme de stress
Si on revient sur le cerveau, il est rapidement saturé d’informations qui parfois ne sont pas clairement comprises. Que va faire l’élève ? Il subira malgré lui, frustration, stress, et n’avancera pas. L’école est devenue une usine de savoirs, mais mal orientés. C’est aujourd’hui à l’enseignant de susciter chez l’élève l’envie d’en savoir plus.
« Travail » vient du latin tripalium qui signifie instrument de torture. Il est depuis toujours associé à une souffrance. Il faut l’adapter au fonctionnement du cerveau humain.
Rien ne devrait être une cause de souffrance. Le stress est source ne moindre productivité. Cela est prouvé.
Si nous valorisons les progrés et les exploits, en s’appuyant si l’idée qu’ils peuvent tous faire aussi bien voire mieux. C’est ainsi que la pression devient productive et pousse les personnes à faire de mieux en mieux.
Les aspects ludiques d’une tâche vont pousser à mieux travailler.
Si les gamers étaient aussi passionnés par leur travail que par leur jeu, ils progresseraient rapidement.
conclusion
Transformer mes informations en savoir, c’est exactement ce que je fais avec ce blog.
Et vous ? Quelles sont selon vous, les informations utiles que vous devez transformer en savoir ?
Superbe article !
Grâce à toi, j’ai une meilleure compréhension de la différence entre l’information et le savoir. Merci ! 😊
Je suis d’accord avec l’analyse que tu fais sur le système académique qui ne focalise pas sur l’apprentissage mais sur la « formatisation » (un mot inventé) des élèves à un modèle imposé.
À très bientôt Delphine !
Merci Rahner !
Oui il y a des choses à changer dans l’instruction académique .